Olivier Messiaen, ornithologue-rythmicien et… dauphinois (1908-92)

S’il avait été aussi solide qu’un poilu de la Grande Guerre, Messiaen aurait fêté ses 100 ans cette année. C’est justement pendant cette période, en 1914 exactement que la famille Messiaen séjourne pour la 1ère fois à Grenoble. C’est peut-être ce souvenir qui inspirera à Olivier sa passion pour notre région qu’il concrétise dès 1935 en s’installant tous les étés à Petichet dans une maison qui surplombe le lac. Et c’est là qu’il a souhaité reposer sous un oiseau de marbre dans le très paisible petit cimetierre entourant l’église. Cet anniversaire passe relativement inaperçu, les médias étant fort occupés à faire encore monter les ventes de Monsieur Herbert von K. qui lui aussi aurait eu 100 ans mais est largement mieux placé dans les Top 50 du classique bizness.

L’œuvre musicale de Messiaen n’est donc plus très « branchée » et il faut bien reconnaître qu’il est effectivement difficile de l’utiliser comme fond sonore pour le réveillon de Nouvel An ou comme sonnerie de portable. Il s’agit d’une musique savante très construite mais dont une grande partie est accessible même sans connaître les codes de composition. C’est une musique de glorification qui exalte sa foi chrétienne et exprime souvent avec une simplicité touchante son admiration pour les beautés du monde. Il fait volontiers partager ses certitudes musicales et spirituelles à qui se montre réceptif.

La tombe de l'auteurDans ses grandes œuvres pour orchestre la masse orchestrale très importante n’est jamais pesante et il ne lésine pas sur les percussions et les cuivres : Turangalila, Des canons aux étoiles

Author: Marie H.

M H, la doyenne, pour la situer : dans les années 60 alors que le rock déferle sur l'hexagone, et pour emmerder ses parents qui trouve que c'est une pratique bourgeoise, elle exige des cours de piano !! Mais comme elle a déjà ?? ans c'est trop tard et c'est finalement Martha Argerich qui fera la carrière que l'on sait à sa place. Ses oreilles trainent aussi pas mal du côté des musiques dites populaires et c'est ainsi que vers le 1er juin 1967 elle rentre chez un disquaire de Quimper (Finistère) pour acheter avec son argent de poche "Sergent's Peppers Lonely hearts club band" en vynil, elle écoutera le Sergent Poivre en boucle pendant bon nombre de mois voir d'années et même encore maintenant elle regrette infiniment de ne pas avoir envoyer une carte de St Valentin à Sir Paul pour ses 64 ans. Elle conseille d'ailleurs aux jeunes qui ne comprendrait pas cette fine allusion d'écouter attentivement la plus belle chanson de tous les temps "When I'am sixty four". Ensuite au gré de rencontres diverses et variées elle tombe un jour dans le classique et , en conserve ou en live, elle en consomme tant qu'elle finit par se retrouver au Conservatoire. Et là, quel pied, concerts gratuits tous les soirs si elle veut et que du bon : du baroque, du symphonique, du jazz, de la chanson et même de l'électro il manque juste un peu d'opéra !!! Pour le logo elle propose les photos de Jonas Kauffmann pour les filles et Danielle De Niese pour les garçons, 2 "nouvelles stars" de l'opéra et vous lui en direz des nouvelles pour faire monter les stats.

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