LARYTTA, « Difficult fun »

Si on devait résumer « Difficult fun » en un mot ce serait : atypique ! Véritable concentré d’énergie, il fait partie de ces albums qu’on a envie d’écouter en boucle.

LARYTTA est le projet de deux lausannois (Christian Pahud et Guy Meldem) qui viennent de deux horizons bien différents : le premier est le batteur du groupe de rock Honey For Petzi, le second travaille dans une agence de pub. Le résultat de leur collaboration est un album étonnant qui oscille entre pop, expérimentation électro et hip hop, finalement difficile à catégoriser (mais n’est ce pas le but ?). Les sons semblent découpés au scalpel et mélangent des styles underground avec de la dance presque « adolescente », jusqu’au dernier morceau qui semble tout droit sorti d’un album d’Amadou et Mariam. Véritable recyclage et réinterprétation de toutes les influences musicales du duo, « Difficult fun » réconcilie les dancefloors et une électro plus « bidouillée ». Le groupe revendique cette position et explique : « On cherche à être dans l’entre-deux, entre tube et musique indépendante (…) et puis c’est plus facile que de faire un vrai tube car on a l’excuse de dire qu’on voulait faire un truc malin ».

Je trouve que ça résume bien l’esprit de cet album, finalement assez tordu, mais vraiment réussi .

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Author: Anne-Sophie

Aux douces heures de l'adolescence, quand tout le monde fume sa première cigarette, elle écoute ses premières cassettes de rock très '90s' piquées à sa grand sœur. Dès lors elle devient boulimique de musique et cherche sans arrêt à découvrir de nouveaux talents qu'elle pourra aller voir en concert et en festival. Elle rêve secrètement de savoir jouer de la guitare mais éternelle flémarde, elle préfère écouter ceux qui ont fait leur preuve. Incapable de choisir entre les différents styles musicaux, elle adore le rock mais aussi l'électro, le reggae, la chanson et presque tout ce qui est difficile à enfermer dans un seul genre. Enfin, si la musique classique reste un mystère, elle clame sans complexe que c'est la faute de ses parents.

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