JEREMY UDDEN, « Plainville »
Mais qui est donc ce mystérieux Jeremy Udden ? Aucune trace de lui dans les tablettes discographiques de nos bibliothèques… d’où peut-il bien sortir ? Seule trace, sur internet, où il est fait mention d’un premier album : celui-ci serait donc le deuxième, édité sur le label américain Fresh Sound New Talent, qui, en accord avec son intitulé, nous fait découvrir des nouveaux venus sur la scène musicale.
Il s’agit ici d’un cocktail original, un jazz mâtiné de blues, de folk et de country : la première plage, qui donne son nom à l’album, est une ballade de toute beauté qui nous plonge dans un climat nostalgique de fin d’après midi alangui, avec saxophone rêveur, orgue à pompe étirant le temps, et le banjo qui ajoute la petite touche d’acidité indispensable : un son dont il est aussi difficile de s’extirper que du fond d’un hamac !
Le reste de l’album nous promène entre rythmiques rock-qui-ne-sont-pas-vraiment-du-rock, ballades décalées, valses plutôt « clac clac pam » que « poum poum tchak », le résultat évoquant plus Bill Frisell que le bal musette, …bref un disque plein de (bonnes) surprises et de chausse-trappes à oreilles, qui n’est jamais tout à fait là où il semble être, tout en nous prenant dans le sens du poil.
Où trouver ce document ?
Avec plaisir, encore faudrait-il le voir un peu dans nos bacs, il est toujours emprunté : il serait plus prudent de faire une réservation!
Vous m’en mettrez un pour mes vacances, merci !