Hildegard lernt Fliegen : The fundamental rhythm of unpolished brains

Contre la déprime de rentrée, la solution suisse !

hildegard fliegen

Cette fois ça y est, après beaucoup d’hésitations – un jour tongs et débardeur, un jour bottes de pluie et parka – la saison est définitivement à la rentrée et au retour aux préoccupations du quotidien : on a du mal à refermer le jean, on essaie de faire illusion avec le prolongateur de bronzage, on pense à passer chez le coiffeur pour discipliner les mèches qu’on a laissées se rebeller dans l’élan libertaire des vacances : bref, toutes les conditions sont réunies pour le petit coup de blues de l’automne.
Deux choses pourtant peuvent nous aider à passer ce cap difficile : l’espoir d’un été indien d’exception, et la perspective de belles découvertes musicales. Pour l’été indien, voyez avec Monsieur Météo, pour les découvertes musicales, vos discothécaires fidèles sont là !
hildegard fliegen

Et pour commencer, une bonne surprise suisse, qui, comme le couteau du même nom, est multifonction (je n’ose pas dire : a plus d’une corde à son arc) : cabaret délirant, scat, rythmes funky, saxophone baryton et marimba en folie, humour, pêche d’enfer, le tout mené par le chanteur Andreas Schaerer (qui a fait ses armes avec Bobby McFerrin), virtuose de la beatbox et champion de la trompette vocale :


C’est LA révélation de l’été, le groupe qui a enthousiasmé tous les festivals qui ont eu la bonne idée de les programmer.
Encore un peu de patience, l’album intégral de ce groupe pêchu qui n’a pas l’imagination dans sa poche devrait arriver à la Bibliothèque du Centre-Ville très bientôt (plus vite, facteur !).
en attendant voici aussi le clip officiel de Don Clemenza :

et un solo de machine à écrire :

Où trouver ce document ?

Author: Martine

Si j'avais le choix de la couleur, j'aimerais assez être bleue, comme la note du même nom; si j'étais une note, j'aimerais être n'importe quelle petite croche de l'adagio du concerto pour clarinette de Mozart (et je promets de rester bien à ma place), ou encore un silence entre 2 notes de Thelonious Monk; si je devais changer de métier, je me vois bien pâtre sur un rocher chez Schubert ou ornithologiste chez Charlie Parker… Mais bon, j'avoue, dans la vraie vie je m'appelle Martine, et je suis amatrice, outre de musiques en tous genres - mais plus particulièrement celles qui passent à des heures impossibles à la radio - de moelleux au chocolat (avec un fond de sauternes), car c'est bien connu, ventre affamé n'a point d'oreille, et dans notre métier, les oreilles, c'est essentiel !

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