FESTI-DEBRIEF #11 : JOUR&NUIT (2)

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Mes nuits sont plus belles que vos jours

Passer de nuit en nuit, oublier que le jour existe et en perdre la notion du temps.
Se laisser porter par les sons, danser jusqu’au bout, oublier que l’on est fatigué.
Oui, tenir et être récompensé par le set merveilleusement bon d’Anja Schneider le samedi au Stade des Alpes de 3h30 à 5h. Il fallait le mériter. C’était la toute fin, il ne pouvait pas y en avoir plus. Après 2 nuits de musiques électroniques il était temps de lâcher prise et d’accepter de rejoindre son lit.
Choisir de ne pas finir la nuit avec le jeune anglais Daniel Avery (au stade) bien que l’on aime son style venu tout droit de l’underground londonien. Faire le choix de Berlin plutôt que Londres alors que l’on a déjà passé la soirée de la veille, au Musée dauphinois, avec les trois DJettes berlinoises du Panorama Bar : Dinky, Steffi et Virginia.
Se laisser envahir donc par le mix puissant d’Anja Schneider. Le temps a coulé, je ne
voulais plus que ça s’arrête. Elle non plus d’ailleurs. C’est un videur qui, à 5h08, est monté sur scène et est allé lui glisser gentiment à l’oreille qu’elle devait arrêter rapido presto!
Se prendre pour une DJette et mixer les deux soirées celle au Musée dauphinois et celle au Stade des Alpes et ne garder à chaque fois que les deux dernières heures, les meilleures.
Se rendre compte le lendemain à 13h que l’on a une grosse ampoule sous le pied et se dire que l’on a vraiment beaucoup dansé.
Se dire que l’on aurait bien aimé aussi aller le samedi après-midi sur la terrasse de la bibliothèque du centre ville écouter Elephunkynowrecords, Sebič, et JDLM… et le dimanche sur le parvis de la belle électrique pour la journée de clôture.

Mais on ne peut pas tout faire et à un moment entre le jour et la nuit il faut choisir!

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