Brin de folie musicale avec les bombes déferlantes sonores excentriques des B-52’s

Si durant vos soirées d’été vous voulez garantir à vos convives une ambiance festive, j’ai la solution miracle : les tubes psychédéliques du groupe The B-52’s.
En effet, ce que j’aime dans ce groupe américain original, c’est leur côté rétro et farfelu ainsi que leur musique acidulée et joviale qui donne une pêche d’enfer.
Déjà le nom du groupe est une curiosité capillaire-aérienne : B-52 en argot américain, désigne les coiffures bouffantes, style l’énorme chignon choucroute des années 60 en forme de cône rappelant la forme du nez des avions de chasses américains, les fameux bombardiers stratégiques subsoniques à réaction (Boeing B-52 Stratofortress) de l’US Air Force.
Les membres disjonctés sont tous originaires d’Athens en Géorgie composée d’une petite bande d’étudiants hédonistes, deux filles et trois garçons : le leader chanteur charismatique Fred Schneider amateur du Sprechgesang (chant parlé), les sympathiques chanteuses Cindy Wilson et Kate Pierson assurant une harmonie vocale parfaite, ainsi que le guitariste Ricky Wilson (frère de Cindy décédé en 85) et le batteur Keith Strickland.
A la fin des années 70, ils commencent à se faire une renommée sur la scène des clubs du rock underground new-yorkais, ils assurent la première partie des concerts des Talking Heads puis ils finissent par prendre leur envol dans les hautes-sphères musicales en sortant leur premier album en 79 avec leurs singles énergiques Planet claire et Rock lobster.
Ils obtiennent même l’adoubement de John Lennon en 1980 qui les considère comme son groupe préféré.
Puis ils travaillent pour leurs différents albums avec des producteurs prestigieux attirés par leur originalité et de leur sens de la dérision : David Byrne pour Mesopotamia en 82 et Nile Rodgers pour les albums Cosmic Thing en 89 et Good Stuff en 92 (pour ce dernier Cindy fait une pause, elle est remplacée par la chanteuse Julee Cruise connue pour avoir chanté le générique de la série de David Lynch, Twin Peaks).

Ils collaborent aussi avec autres artistes comme Iggy Pop, les Ramonjes, Debbie Harry de Blondie et le groupe REM (chanson de Shiny happy people en 91) qui sont originaires de la même ville géorgienne.
Ces excentriques devenues icônes de la pop-culture mélangent la new-wave colorée, la pop acidulée, le funk, surf-music, le punk énergique et le garage-rock pour un résultat explosif n’ayant pas peur des expérimentations musicales comme leur album Whammy en 83 avec un son plus électronique.
Ils n’hésitent pas non plus à porter des tenues kitsch vintage, à chanter des paroles loufoques rythmées par des riffs accrocheurs et se dandiner par des danses burlesques.
Ainsi les années 80 les propulsèrent au sommet avec comme munitions, les tubes aériens planétaires dont Private Idaho, Love Shack (leur plus grand succès qui sera reprit en parodie dans la série les Simpson, d’ailleurs la légende dit que la coiffure de Marge serait influencée par celle de Kate et de Cindy) ou encore l’hymne à la joie avec Roam.
Après une longue pause ils reviennent en 2008 avec leur dernier album Funplex en reprenant la formule magique qui a fait leur succès.
Finalement les mythiques B-52’s savent assurer l’ambiance musicale pour vos garden-parties, alors préparez la piste de décollage en mettant leurs missiles dans votre playlist de vos soirées excentriques.