AKUA NARU « The blackest joy »

Américaine exilée à Cologne depuis quelques années, cette nouvelle figure du hip-hop féminin découvre le rap grâce aux cassettes de son grand frère. Passionnées très tôt par l’écriture, les figures révolutionnaires et les femmes activistes, elle explore avec The blackest joy ses racines africaines. L’essai est réussi, on pense à Lauryn Hill ou Erykah Badu pour la voix et les ambiances soul et jazz. Elle convie sur l’album le père de l’éthio-jazz Mulatu Astatke et le vétéran de la soul Eric Benét. Une ode vibrante et poétique à la terre africaine (témoin les clips tournés à Lomé au Togo), doublée d’un manifeste politique et féministe qui ne laisse pas de marbre. Très beau.
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