ACID ARAB : de l’évidence du métissage

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En provocant la rencontre d’une musique urbaine avec la musique traditionnelle orientale, Acid Arab invente un genre de… hot dog au couscous… mais c’est trop bon !

La recette est assez simple : prenez une bonne base de House, mais de la vieille, de la vraie. Celle des années 80, celle qui sonne bien acide, celle des ghettos de Chicago. Et accompagnez-la de rythmes orientaux planants, répétitifs et envoûtants. Y’a du croquant, du fondant, c’est gourmand, c’est malin et ça … c’est top chef ! (dixit Christian Constant)

600px-Smiley_svgPetit rappel vite fait pour les novices : la House est une branche de la musique électro, née dans les années 80. Le Dieu Wikipédia en donne la définition : « La house est constituée d’un rythme minimal, d’une ligne de basse proche du funk, à ceci s’ajoute souvent des voix,samplées ou non. ».
Alors compris, ou non ?
Et l’acid house est une branche de la House aux sonorités plus synthétiques (liées à l’utilisation du synthétiseur-séquenceur Roland TB-303). Elle se répand largement dans les raves party en Angleterre. La communauté acid house a comme emblème le petit smiley jaune, renvoyant à une esthétique pop urbaine mais également à la consommation de petits cachets qui font rigoler dont nous tairons le nom.

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Tout ça pour dire que les deux styles musicaux (l’acid house et la musique orientale) étant par essence liés à la transe, ou au moins à l’abandon, les deux DJ : Guido Minisky aka Guendiz et Hervé Carvalho aka Asma furent bien heureux de travailler au mélange, que dis-je, à l’union des deux, cette acid House mettant à coup sûr le feu au dancefloor.

Pour la petite histoire, le projet Acid Arab est né l’an dernier en Tunisie, mais les deux DJ mixent régulièrement chez Moune (club parisien). Ils ont déjà sortis deux EP chez Versatile.
Rappelez vous, chez Versatile on trouve I:Cube ou encore Zombie Zombie, pas des perdreaux de l’année quoi.

La compilation « Acid Arab Collections » réunit une quinzaine de producteurs dont Crackboy, Etienne Jaumet ou I:Cube, qui vous promettent 70 minutes d’un envoutement subtil (envoutement subtil ??? … on dirait une pub pour une bougie parfumée non ???)

Bref, Acid Arab : c’est hypnotique, c’est beau, j’adore !

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Author: Emeline

Enfant des années 80, elle s'est épanouie dans cet immense chaos musical et en reste cruellement nostalgique. Aujourd'hui encore secrètement amoureuse de Jon Bon Jovi, elle a pourtant élargi sa culture musicale et ne désespère pas d'écouter du Classique quand elle sera grande. Son leitmotiv : désacraliser l'image des bibliothèques et inviter Metallica pour la fête de la musique. En attendant elle boit trop de café et essaiera d'être à l'heure la prochaine fois c'est promis!

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