A la rencontre de DANIEL DARC

A l’heure où sort le dernier album (flamboyant) de Daniel Darc, intitulé en hommage à Coltrane « Amours suprêmes », l’occasion est trop belle de retourner aux origines de son œuvre discographique. Au commencement était Taxi Girl…

Taxi Girl - Suite et finFer de lance de la New-wave française dans les années 80, le groupe Taxi Girl écrivit deux succès avec les titres « Mannequin » et « Chercher le garçon ».
Le groupe a été une formation emblématique de la scène hexagonale, grâce ou à cause du penchant de Daniel Darc pour les grandes figures rebelles du rock (Johnny Cash, Iggy Pop, …) et son comportement jusqu’au-boutiste. Après la dissolution du groupe, Daniel Darc poursuivra sa carrière en solo.
Suite et fin [compilation] / Taxi Girl (New Rose)

Daniel Darc - NijinskyAvec Ninjiski, Daniel Darc propose son projet musical le plus abouti aprés Taxi Girl. Cet album, malgré de très belles chansons, reste méconnu mais il mérite largement que l’on revienne y « jeter une oreille ».

Ses textes nous plongent au coeur de son univers poétique, univers qu’il portera au plus haut avec l’album « Crèvecœur ».
Nijinski / Daniel Darc (Bondage, 1994)

Daniel Darc -Creve-coeur Ecrit par Daniel Darc et arrangé par Frédéric Lô, cet album est le disque de la rédemption et de la sortie du désert musical. Les arrangements de Lô (par ailleurs lui aussi auteur et compositeur) servent à merveille les textes et la voix particulière de Daniel Darc. Des arrangements subtils et légers ornent la poésie de Daniel Darc. Ils donnent à l’album, qui présente une diversité de chansons et d’ ambiances, son unité…Une sensibilité à fleur de peau et humaniste.
Crèvecœur / Daniel Darc (Universal, 2004)

2 Replies to “A la rencontre de DANIEL DARC”

  1. Essayez aussi la chanson de la fin des Taxi Girl qui s’appelle « Aussi belle qu’une balle » et vous allez retrouver les années 😯 et un autre élixir de jouvence. Dans cette chanson, on trouve déjà les « gimmicks » d’écriture de Daniel Darc qu’il amenera à réussite plus tard.

  2. Ecouter du Daniel Darc et replonger 20 ans en arrière. Je me souviens d’une chanson de Taxi Girl, intitulée Paris, qui reflète bien l’esprit des années 80 avec un côté « No future » empreint de beaucoup de spleen.

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