Via Musique : Les disques que j’emporterai sur une île déserte

Parce que j’ai toujours rêvé d’être une artiste mondialement connue, que j’ai toujours désiré être interviewée par Philippe Manœuvre ou J.D.Beauvallet, et que, depuis très longtemps, j’ai toujours fantasmé à l’idée de répondre à la question des journalistes sur les disques que j’emporterai sur une île déserte.
Alors, me voilà… Inconnue du grand public, ignorée par les uns et les autres mais pas résolue à me taire. J’ai donc décidé de me poser ladite question car personne d’autre (hélas) n’est volontaire pour le faire et que, soit dit en passant, j’aurais pu attendre longtemps.

– « Ma chère Rosie, vous êtes discothécaire à la Médiathèque Kateb Yacine à Grand-Place. Quels sont les disques que vous emporteriez sur une île déserte ? »
– « Exercice difficile. Il y en a tellement que je suis obligée de faire une sélection sévère et très injuste. Mais, puisque vous insistez vraiment, en voici quelques-uns. Ce ne sont pas les albums les plus connus de l’histoire du rock, ni des grands classiques (encore que) mais tout simplement des albums qui sont mes chouchous et que j’aimerais voir grandir ailleurs que dans ma discothèque personnelle ».

Vivadixiesubmarinetransmissionplot / SPARKLEHORSE

Alternance de morceaux mélancoliques et plus musclés. Le tout enrobé de poésie et de douce folie.

Psychocandy / JESUS AND MARY CHAIN

Des guitares saturées sur des mélodies « velvetiennes » et fragiles.

Green mind / DINOSAUR JR

Du grunge « échevelé » joué par le plus nonchalant des guitaristes des années 90 : Jay Mascis

Either-Or / ELLIOTT SMITH

L’univers de Smith est à découvrir sans fin. Une plongée en apnée dans un univers très personnel : entre noirceur et ravissement.

Rock bottom / ROBERT WYATT

Un classique de l’histoire du Rock qu’on ne présente plus. Musique d’une beauté vénéneuse, introspective mais absolue.

The mind is a terrible thing to taste / MINISTRY

Du métal industriel pour vous décrasser les oreilles et la tête. Une chanson en entretien basique, l’album entier pour un récurage complet.

Uprising / BOB MARLEY

Cet album, rien que pour la chanson intemporelle « Redemption song » et parce que c’est son dernier.

White chalk / PJ HARVEY

Une femme et non des moindres. Une pionnière et une défricheuse dans le rock actuel.

– « Merci Rosie pour cette sélection très personnelle. Rassurez-moi, vous n’écoutez pas uniquement ce genre de musique. Ah, je préfère… car je n’enviais pas les gens qui partent en vacances avec vous. Mais il est vrai qu’on avait parlé d’île déserte. Je termine, à regret, cette interview et je vous souhaite de bonnes vacances. J’invite les internautes à compléter votre sélection et à citer « l’album » ( intemporel et incontournable) à ne pas oublier d’emporter ».

PS : Tous ces documents sont disponibles dans les médiathèques de Grenoble et n’attendent que vous pour aller faire une ballade sur votre île déserte et partager votre discothèque idéale.

Bonnes vacances et à bientôt pour de nouvelles aventures musicales…

2 Replies to “Via Musique : Les disques que j’emporterai sur une île déserte”

  1. « When the pawn […] » de Fiona Apple. Voilà 7 ans que je l’écoute, sans me lasser, en boucle parfois, je le connais par cœur, et je l’aime je l’aime je l’aime !
    De toute façon, si j’étais un garçon (ou lesbienne) je serais amoureuse de Fiona !

  2. Spiderland de SLINT : un des disques fondateurs de ce qu’on a appelé le « post-rock ». Musique pour neurasthéniques, triste et mélancolique et donc un disque de toute beauté (jusqu’à la pochette) pour pleurer sur son île…

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