Hard-Rock is not dead !

Il a quand même pris un bon coup dans l’aile, je vous l’accorde, mais le hard-rock ou le metal en général est encore tenace, après plus de 30 ans d’existence, l’heure est au bilan.

Pour beaucoup la mort du hard-rock a sonné en 1991, avec la sortie de l’album Nevermind de Nirvana, qui balaya sur son passage toute une génération de rockeur, faisant passer pour ringards les blousons cloutés et les cheveux longs peroxydés ainsi que les voix de chats ébouillantés.
Bref, tout ce qui faisait le folklore du hard-rock est mort avec l’arrivée du grunge (un mal pour un bien ?), depuis on utilise plus le terme de metal pour définir les survivants et les enfants des survivants du hard-rock.

Mais les fans (comme moi-même) sont des indécrottables et il était temps qu’un passionné se penche sur une véritable anthologie du genre, histoire de rendre aux groupes fondateurs et aux autres, les honneurs qui leurs sont dus.

Anthologie du hard rock / JEROME ALBEROLA (Camion blanc, 2009)

anthologie-du-hard-rock.jpg

L’anthologie du hard rock de Jérôme Alberola force le respect par la qualité de son contenu.
Ce qui fait l’originalité du bouquin, ce sont les différentes approches du genre qu’il nous propose. Sans se contenter de nous offrir une discothèque idéale du hard-rock, Jérôme Alberola aborde le genre d’un point de vue historique (la naissance du genre avec Led Zeppelin et Deep purple et son évolution en genres musicaux distinctifs : heavy metal, trash ou autre hard FM), mais également sociologique (le phénomène social du metal, les tribus, le look, les thèmes, les préjugés, la censure et les codes sociaux).
En découle bien entendu les groupes et albums incontournables avec une critique par disque (au maximum objective … mais pas toujours !!) et sa situation dans le contexte historique. En fin d’ouvrage, une discothèque idéale est quand même proposée mais aussi un classement des meilleures ballades (caractéristiques du hard-rock), des meilleurs morceaux instrumentaux ou des meilleurs ‘live’.
Un livre obligatoire pour les fans mais aussi parfaitement abordable pour les réfractaires au genre, tout ceux qui veulent se faire un avis ou élargir leur culture musicale.

Vous retrouverez bien entendu de nombreux CD chroniqués dans cet ouvrage dans les bibliothèques de Grenoble et pour prolonger le plaisir et vous frotter vous-même aux solos diaboliques, venez emprunter les partitions qui suivent:

Somewhere back in time : best of / IRON MAIDEN (Wise publications, 2008)

somewhere-back-in-time.jpgAchetée dernièrement, cette partition rassemble les tubes ultimes du groupe (mythique) avec entre autre Wasted years, Two minutes to midnight ou Number of the beast. De quoi replonger allègrement dans l’univers heavy emprunt de SF du groupe britannique. Partition pour chant, piano et guitare avec tablatures.

 

 

The definitive AC/DC songbook / AC/DC (Amsco, 2003)

definitive-acdc-songbook.jpgLE recueil incontournable d’AC/DC (sans l’album Black Ice, mais c’est pas plus mal), pour les guitaristes téméraires qui veulent marcher dans les traces d’Angus Young. De Highway to Hell à Sin City, en passant par Shoot to thrill ou Back in black, de quoi se faire des amis dans le voisinage! Partition pour voix et guitare avec tablatures.

 

 

Giants of metal : pour guitare / JAMIE HUMPHRIES (Jamie Humphries, 2002)

Giants of metalEt enfin pour finir ce recueil qui retrace l’histoire du Metal au travers des groupes du genre. Attention vous allez vous frotter à Korn à Pantera, à Alice in Chains ou Limp Bizkit mais vous allez aussi découvrir leurs techniques et leurs secrets de jeu. Une anthologie à mettre entre tous les médiators.

Avec tout ça (et bien d’autres trésors metaleux à découvrir à la bibliothèque), vous risquez de ressortir votre perfecto, voir de vous refaire pousser les cheveux, au mieux d’aller slamer dans une fosse déchaînée … le hard-rock n’est pas mort tant qu’il y a encore des fans pour le faire vivre!

Author: Emeline

Enfant des années 80, elle s'est épanouie dans cet immense chaos musical et en reste cruellement nostalgique. Aujourd'hui encore secrètement amoureuse de Jon Bon Jovi, elle a pourtant élargi sa culture musicale et ne désespère pas d'écouter du Classique quand elle sera grande. Son leitmotiv : désacraliser l'image des bibliothèques et inviter Metallica pour la fête de la musique. En attendant elle boit trop de café et essaiera d'être à l'heure la prochaine fois c'est promis!

9 Replies to “Hard-Rock is not dead !”

  1. C’est pas vrai ! Ils tournent encore ces groupes ? Wasp, Mötley Crue, Europe !?!? Halte aux reformations intempestives !
    Par contre je ne saurais trop vous conseiller les excellents Killing Joke

  2. Ah ouais ouais je confirme 😉 !!!
    Bon, blague à part pour ceux qui veulent pogotter pendant 3 jours, je vous conseille le Hellfest en Bretagne (Clisson). 3 jours de metal du 19 au 21 juin. Au programme cette année, Suicidal Tendencies, Marylin Manson, Soulfly, Gojira, Machine Head mais aussi …. last but not least … WASP, Mötley Crüe, Europe, Queensryche et Killing Joke !!
    La grande famille du metal réunie, comme c’est bô!
    http://www.hellfest.fr

  3. Une bonne définition (entre autres) de la différence entre les amateurs de Hard-rock et de Grunge a été donné par Bernard Poupon, bibliothécaire et amateur de musique: quand tu entrais dans une salle de concert où un groupe de hard allait se produire ça sentait le shampooing Timothée (les permanentes des hardos). Alors que quand les grunges sont arrivés…!!! D’ailleurs grunge signifie la crasse entre les doigts de pied !! Sur ce bonne journée et bon appétit à tout le monde!

  4. Ah oui tiens ! We Are Sexual Pervers (WASP), j’avais oublié ce groupe. A rajouter derechef à mon bêtisier euh abécédaire pardon… Tant qu’on y est j’ai adoré le dernier Metallica, enfin à part le chant et le jeu monolithique du batteur; bon en fait je crois que je n’apprécie que le jeu de Kirk Hammett

  5. Je me marre en lisant ton commentaire Julo parce que c’est EXACTEMENT tout ce qui tournait en boucle sur mes cassettes, Cinderella, Wasp, Bon Jovi, Skid Row ou autre Def Leppard … quelle nostalgie ! 🙂 J’adorais ça ! Et puis plus tard je suis venue au metal, mais je reste super attachée à cette époque et à tout ce qu’elle avait de « too much », même si je conçois parfaitement qu’on puisse y être parfaitement allergique. Le débat est ouvert !

  6. Le terme « hard-rock » est effectivement connoté très négativement aujourd’hui. En effet, après des débuts glorieux (Led Zeppelin, The Who, etc) le courant consista rapidement en une déviation vers toujours plus de look et toujours moins de musique. Ne subsista bientôt que 2 pierres de l’édifice bâti par les pères fondateurs : la ballade (et encore elle vira elle-aussi à la guimauve) et un goût invétéré pour les frasques et autres scandales (voir entre autres les inénarrables Motley Crue). Bref, les amateurs de musique « extrême » préfère parler de métal pour ne pas assumer ce lourd héritage.

    En bonus, je propose un petit abécédaire des pires travers du hard-rock :

    C comme Cinderella
    G comme groupie (ce pourquoi ils ont fait du hard)
    Re-G comme Grand-guignol
    H comme Harley-Davidson
    P comme Perruque blonde
    S comme solo de guitare
    M comme Moule-bites à rayures
    Re-M comme Maquillage outrancier
    V comme Volume sur 11 (voir Spinal Tape)

    Bon j’arrête là et vive le métal !

    mise à jour :

    B comme Blonds platines (merci Rosie !)
    F comme Fausse-Hémoglobine (voir ci-dessus)
    G comme Guitare à 3 manches
    H comme Hard-Fm
    S comme 666 (the number of the Beast)
    T comme Twisted Sisters
    et W comme Wasp donc

    mise à jour II :

    H comme Head-Banging

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