POWERSOLO, « Bloodskinbones »

En ce début d’année 2010, en plein cœur de l’hiver, alors qu’il fait froid dehors, j’aimerais vous présenter un disque qui va vous donner envie de danser devant vos cheminées : « Bloodskinbones ». 12 chansons, 30 minutes de rock teinté de blues, de country et de rockabilly poussé parfois jusqu’au punk. Je sais, c ‘est ambitieux et ceux qui ont relevé ce défi sont les Danois de PowerSolo proposant ici leur quatrième album. Les deux frères Kim « Kix » Jeppenson et Bo « Atomic Child » Jeppenson sont les membres  fondateurs de ce groupe atypique qui s’est taillé au fil des ans une solide réputation auprès des surfers en salopette, bien au-delà de leur Danemark natal.

Cependant, même quand on n’est pas né sur une planche à Hawaï, on peut quand même apprécier les ambiances sixties, les rythmiques sèches et l’énergie foudroyante de Bloodkinbones. Leur cocktail musical « punk-a-billy » sérieusement alcoolisé échauffe les sens et décoince les jambes avant qu’on ait le temps de dire ouf ! Néanmoins, avant d’apprécier les 12 titres, il faut passer l’épreuve de l’immonde pochette du CD :  les deux frères se baladent torses nus avec un index et un majeur en guise de jambes, sur un fond coloré rose et gris tout droit sorti de l’esthétique des émissions de télé des années 80… Effrayant ? Non, Kitch ? Peut être, Original ? Ça c’est le moins qu’on puisse dire. De toute façon, PowerSolo est avant tout un groupe de scène qui tourne depuis bientôt 15 ans en Europe et aux États-Unis. En France, on a pu les écouter aux Transmusicales de Rennes en 2004 et cette année au festival Europavox à Clermont-Ferrand. Comme plus aucune date n’est programmée en France pour l’instant, il vous faut passer l’épreuve de l’affreuse pochette pour écouter PowerSolo mais honnêtement ça vaut le coup. Même si on est en hiver et qu’il fait froid dehors, ça vous donnera envie d’aller danser sur les plages en salopette.

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Author: Anne-Sophie

Aux douces heures de l'adolescence, quand tout le monde fume sa première cigarette, elle écoute ses premières cassettes de rock très '90s' piquées à sa grand sœur. Dès lors elle devient boulimique de musique et cherche sans arrêt à découvrir de nouveaux talents qu'elle pourra aller voir en concert et en festival. Elle rêve secrètement de savoir jouer de la guitare mais éternelle flémarde, elle préfère écouter ceux qui ont fait leur preuve. Incapable de choisir entre les différents styles musicaux, elle adore le rock mais aussi l'électro, le reggae, la chanson et presque tout ce qui est difficile à enfermer dans un seul genre. Enfin, si la musique classique reste un mystère, elle clame sans complexe que c'est la faute de ses parents.

2 Replies to “POWERSOLO, « Bloodskinbones »”

  1. Tu veux parler de Manowar, Fabien??? 😉 Je ne te contredirai pas là dessus!! Par contre je te conseille de passer outre la pochette moisie pour aller écouter Powersolo, c’est vraiment sympa. Avec les collègues, on s’est dit que ça ferait un bon article d’ailleurs, « les 10 pochettes d’album les plus moches mais qui cachent des pépites musicales » (j’y mettrai surement three imaginary boys des Cure!!)… un jour peut-être …

  2. Cette pochette est vraiment répugnante. J’aurais du mal à passer outre… Un peu comme quand on me conseille un groupe de métal et que je me retrouve face à une imagerie héroic-fantasy ridicule qui fleure bon la bande de gugusses enfermés dans un trip pré-ado.

    Difficile de prendre au sérieux un album quand la pochette est aussi fine que le dernier Patrick Sébastien ! (que je ne trouve pas dans vos collections d’ailleurs 😉 )

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