HIGH ON FIRE, « Snakes for the divine »

Ces temps-ci on avait déjà encaissé de redoutables déflagrations dans le domaine des musiques extrêmes (pour faire court) que ce soit de la part de Municipal Waste (déjà évoqué ici par la pétulante Emeline), de Baroness ou des non moins redoutables Graf Orlock (hélas indisponibles dans vos chères bibliothèques pour le moment, se reporter ici ).

Et voici que déboule maintenant High On Fire sur la corde raide du hard-rock à l’ancienne (pour les solos de guitares façons concours de rapidité et l’univers heroic fantasy) et du métal le plus moderne (pensez le plus brutal). Qu’est-ce qui fait la qualité d’un groupe de métal en 2010 ? Qu’est-ce qui fait qu’après l’écoute de dizaine et de dizaine de galettes du genre on a encore envie de placer celle-ci dans le lecteur et d’afficher un sourire béat ?

High On Fire est capable de ralentir le tempo et de varier les ambiances (variations sur le même thème entendons-nous, voir le terrible « Frost Hammer« …); la section rythmique est implacable et fait feu de tout bois dans un même élan dévastateur, la voix du chanteur rugit à tout va (on notera un certain mimétisme avec celle de Lemmy de Motörhead) et accentue encore le coté épique du projet (tout le contraire de… voyons, Metallica au hasard). La mise en place est sans failles, le tout donne une impression de maitrise assez bluffante (« Ghost neck« ) et vous laisse dans un état pantelant.

La première face est tout simplement un modèle du genre, la seconde tire un peu en longueur mais « ça reste du haut niveau » pour filer la métaphore sportive en ces temps de Coupe du Monde (Mesdames, je compatis par avance).
Puissance, technique, maîtrise, non ce n’est pas une pub pour une bagnole ou le dernier aspirateur multifonctions mais bien « Snakes for the divine » de High On Fire. A écouter le matin devant votre tasse de café si vous vous sentez léthargique…
Une petite vidéo pour vous faire une idée de la bête. Attention les yeux, tout y est : barbu au sommet d’une montagne, serpent diabolique, hache médiévale, etc, on se croirait dans Les 3 Tours

Où trouver ce document ?

Author: Julien

Né quelques jours après la mort de Jimi Hendrix (on fait se qu'on peut). S'est flatté pendant longtemps de détester le jazz mais attribue désormais cela à une erreur de jeunesse. Déteste vraiment la nouvelle-nouvelle-nouvelle chanson française. Se gausse pourtant d'avoir vu Bashung un soir de 1995 et d'y avoir pris du plaisir. A tenté (vainement) d'être musicien et traine depuis son mal-être dans des débats musicaux stériles. Persiste a porter des pulls à capuche et des Converse (le plus souvent déchirées) à bientôt 40 ans…

3 Replies to “HIGH ON FIRE, « Snakes for the divine »”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.